La découverte de l’ADN a été une étape majeure dans le domaine de la criminalistique.
Watson et Crick ont proposé l’idée de la double hélice en 1953 mais en 1984, le généticien Alec Jeffreys a découvert comment utiliser les variations de l’ADN d’une personne pour l’identifier.
La méthode la plus courante de profilage de l’ADN utilise les répétitions en tandem courtes (STR). Ce sont des structures au sein du génome humain consistant en une à cinq bases et répétées des milliers de fois dans tout le système de l’ADN. Lorsque l’ADN se copie, des mutations se produisent, donnant à chacune un code unique.
Les « profilers » prennent 10 à 13 marqueurs STR de l’ADN trouvé sur les lieux d’un crime et le comparent avec l’ADN prélevé sur la personne suspectée.
Les STR sont utiles dans l’identification de l’ADN car les marqueurs varient sensiblement chez les humains – réduisant ainsi le risque d’erreur – et parce qu’ils peuvent être facilement agrandis lorsque les profileurs inspectent les brins d’ADN.