Le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique, véritable problème environnemental, a été observé la première fois dans les années 1970 et n’a cessé de s’élargir jusqu’en 2006.

Ce « trou » est en réalité une zone où l’ozone est appauvri au niveau de 220 unités Dobson (une mesure de la densité d’ozone), ou moins.

La détérioration de l’ozone est provoquée par les chlorofluorocarbones, ou CFCs, utilisés autrefois dans les réfrigérateurs et les aérosols. Ces CFCs, très persistants, finissent par atteindre la stratosphère. Durant les longs mois d’hiver de l’Antarctique, la température dans la stratosphère chute en dessous de -78 °C, ce qui occasionne la formation de nuages de glace qui emprisonnent les composés contenant du chlore.

Lorsque le printemps revient en septembre (puisque dans l’hémisphère sud), la lumière ultraviolette du Soleil libère les atomes de chlore dans la stratosphère. Un seul atome de chlore peut alors détruire des milliers de molécules d’ozone.

Sans le protocole de Montréal en 1987 interdisant les CFCs, le trou d’ozone de l’Antarctique serait probablement 40% plus grand aujourd’hui et un autre trou se serait ouvert. Il a heureusement cessé de croître ; on espère que la couche redeviendra normale d’ici 2070.