Parce que le caoutchouc adhère mieux sur le sol lisse des parkings qu’il ne le fait sur le bitume granuleux des routes. Il se forme en effet des liaisons de type électrostatique entre les longues chaînes moléculaires du caoutchouc et le revêtement lisse du parc de stationnement. La surface de contact des pneus avec le sol est assimilable à un cercle d’environ 15 centimètres de diamètre.
Lorsque l’on tourne les roues à faible vitesse, le cercle de contact pivote sur lui-même. Les liaisons électrostatiques génèrent alors une succession d’étirements et de relâchements des chaînes moléculaires de caoutchouc au rythme de 1.500 à 3.000 fois par seconde. Ces sollicitations dissipent de l’énergie sous forme de crissements dont es fréquences sont comprises entre 1.500 et 3.000 Hz.