Produire de l’énergie en brûlant du bois, c’est ce que l’on appelle l’électricité biomasse.

Ce concept se développe en Europe et notamment en France avec la centrale de Gardanne (Bouches-du-Rhône), qui sera mise en service en 2016 et exploitée par le groupe allemande E.ON.

Mais bon nombre d’élus locaux et de scientifiques remettent en question les bienfaits supposés de cette énergie « renouvelable ». Les risques que fait peser ce mode de production d’électricité sur les forêts, le maintien de la biodiversité et le tourisme ne sont pas à négliger.

Les industriels, eux, vantent les mérites écologiques de l’électricité biomasse et promettent des retombées économiques, via la création d’emplois et des commandes de bois à des filières françaises et étrangères.

En France comme en Grande-Bretagne, où se situe la centrale biomasse de Drax – la plus importante d’Europe -, ce type de projet est d’ailleurs subventionné en grande partie par les gouvernements.

Autre signe des temps : en deux ans, les Etats-Unis sont devenus le premier exportateur de granulés de bois devant le Canada, le leader historique. Les forêts exploitées sont essentiellement localisées dans les Etats du Sud.

Ecologie et économie feront-elles un jour bon ménage ?