Avant que les attaches et cordes de métal ne soient inventées, la seule façon de sécuriser les voiles, l’équipement et les approvisionnements à bord d’un bateau était la vieille technique des nœuds.

Savoir confectionner des nœuds était une compétence exigée de tout marin. Il n’était sélectionné par le capitaine qu’après avoir montré son aptitude dans ce domaine.
Aujourd’hui, si le transport maritime emploie d’autres techniques, des marins passionnés et autres adeptes de compétitions utilisent encore des nœuds marins sur leurs bateaux.

Dans un contexte de navigation, les nœuds les plus importants sont ceux d’arrêt, d’assemblage et d’amarrage. Puisque les bateaux d’autrefois dépendaient principalement du vent sur les voiles pour être propulsés, il fallait s’assurer que lesdites voiles soient arrimées correctement et avec une efficacité maximale – c’est-à-dire qu’elles soient aussi tendues ou lâches que possible pour attraper le vent.

Les nœuds de base étaient donc couplés à d’autres : le nœud de jambe de chien et le nœud plein poing, par exemple.

Il est sûr que si un marin ne sait pas attacher correctement un bateau à quai – ce qui se fait parfois encore avec un nœud de cabestan – il se pourrait qu’il n’en ait plus sur lequel monter le lendemain !