Les moteurs de fusée usuels exploitent le principe de la troisième loi de Newton : toute action d’un corps sur un autre entraîne une réaction opposée et égale. Ainsi, en expulsant des gaz enflammés vers l’arrière de la fusée, il se produit une force opposée, qui la propulse dans l’autre direction.

C’est la méthode utilisée depuis les premiers vols spatiaux. Or, son efficacité est limitée.

Des chercheurs ont mis au point le propulseur à effet Hall, ou propulseur plasmique, un moteur ionique qui consomme dix fois moins de carburant qu’une fusée chimique équivalente.

Dans ces moteurs, les atomes de carburant (du xénon généralement) sont bombardés par un flux d’électrons qui génère un plasma ionisé, éjecté à haute vitesse, assurant ainsi la propulsion.

Fiables, économiques et efficaces, des propulseurs de ce type pourraient équiper une mission de capture d’astéroïdes dans les années 2020.

Le fabricant français Snecma propose d’ores et déjà des propulseurs de ce type.